Notre vie est soumise à des chiffres d’équilibre tels que :
- 37° pour la température interne du corps
- une tension artérielle moyenne de 13
- des battements de cœur en moyenne à 80/minute
- la pression atmosphérique normale des anticyclones à 1013 millibars.
Une delta de vie
Toutefois, tous ces chiffres peuvent varier à l’intérieur d’un delta où la vie est possible et en dehors duquel tout devient dangereux.
- C’est ainsi que
la température d’un corps à 37 ° peut varier de 33 à 41 degrés qui sont
des variations à ne pas franchir. - La tension
artérielle varie de 8 à 21, voire 22. - Pour le cœur, la
normale est à 80 battements minute, mais il peut aller de 40 à 120. - La pression
atmosphérique normale est de 1013 millibars mais peut varier de 980 à 1050.
Il en est de même
pour une multitude de facteurs dans lesquels intervient la densité du sang ou
la densité en sucre dans le sang.
Ainsi ce delta démontre que pour bien vivre il faut rester sur sa ligne médiane. Accoster sur l’une ou l’autre de ses rives, c’est mettre en danger sa vie, c’est s’exposer au grand départ avec l’Ankou. En fait, il y a la ligne verte médiane et il y a les lignes rouges de chaque côté du delta : d’un côté la vie, de l’autre la mort.
En général, tout
autour de ce delta, il y a des clignotants qui entraînent des positions de
faiblesse, parfois sans le savoir.
C‘est ainsi que pour
la pression atmosphérique, rares sont ceux qui se sont rendu compte que, lors
des variations de pression, il y avait aussi des clignotants : c’est la
fatigue qui s’installe de plus en plus fort et au-delà des lignes du delta,
sans le dire, sans que l’on s’en aperçoive, c’est la mort.
La pression
atmosphérique est, en général, inconnue du grand public et l’on n’imagine pas
ses conséquences. Aussi, rien n’a été fait, à ce jour, pour se protéger de
cette pression atmosphérique qui est la plus tueuse de tous.
Quand elle est trop
basse, elle provoque une implosion, quand elle est trop haute, elle ferme la
circulation du sang et coupe l’arrivée de l’oxygène dans nos cellules. En temps
normal, l’oxygène fait vivre nos cellules qui se renouvellent sans cesse et
brûlent les cellules mortes.
La pression
atmosphérique tue les cellules par manque d’oxygène mais ne les brûlent pas
puisqu’il n’y a plus d’oxygène et ces cellules-là vont former une espèce
d’agrégat qui progressivement va former des tumeurs qui, dans un corps sain,
seraient progressivement absorbées par la remise en route de la circulation
sanguine. C’est dès lors que dans un corps affaibli, ces agrégats ne seront pas
éliminés et pourront engendrer des cellules cancéreuses.
La cellule est très
résistante et un manque d’oxygène pendant 24 heures n’est pas mortel ; toutefois,
c’est au-delà que commence le problème. En effet, les pressions atmosphériques peuvent
s’installer sur un pays pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.
C’est ce qui a provoqué d’ailleurs l’hécatombe d’août 2003.
Avant d’arriver à
ces funestes situations, il y a des périodes intermédiaires : dès que l’on
s’écarte de la ligne verte, apparaissent des fatigues de plus en plus fortes
et, par conséquent, des pertes de productivité.
Cela se passe
exactement de la même manière que lorsque notre corps augmente sa température
au-delà de 37° ; il y des paliers d’affaiblissement de plus en plus
marqués jusqu’à pouvoir atteindre une situation critique. La médecine connaît
bien les conséquences de ces alertes du corps humain. Toutefois, quand il
s’agit des effets de la pression atmosphérique, c’est le silence le plus
complet de la part du corps médical et cependant, les conséquences sont les
mêmes et même plus graves puisqu’invisibles et sans information au grand
public.
Et pourtant, nous
voyons des bulletins météorologiques tous les jours, on parle tous les jours de
ces anticyclones sans jamais en préciser les risques.
Vous allez me
dire : c’est très bien de nous le dire, mais comment faire ?
Tout d’abord,
imposer à tous les médias d’en faire une information dans le bulletin
météorologique. Deuxièmement, d’avoir un baromètre chez soi qui pourrait bien
avoir des clignotants d’alerte. Comment pallier ce risque ? Il n’y a pas
36 solutions. On ne peut pas combattre les anticyclones, mais l’on peut s’en
protéger comme on se protège du chaud et du froid en utilisant des régulateurs
de pression au même titre que l’on se sert d’un climatiseur ou d’un radiateur.
L’idéal est de
maintenir la pression de sa chambre, par exemple, à 1013 millibars. Mais cela
peut se faire également au bureau, dans les lieux de travail et les
établissements d’hospitalisation, de repos ou de retraite.
J’ai fait le constat
que personne n’avait connaissance de cette possibilité de régulation et
cependant, elle existe bien, même si elle doit être produite en grande série.
On part de l’idée que l’on ne peut rien contre ces éléments ; c’est faux.
Le coût de ces installations ne sera guère plus cher que celui d’un climatiseur
s’il est produit à grande échelle.
L’Etat devrait s’en
occuper immédiatement et réparer son oubli, ne serait-ce que pour des questions
de rentabilité au travail, sans parler de la souffrance qui pourrait être
évitée. Dans le meilleur des cas, ce sera la suppression de tous les cancers,
de toutes les maladies dégénératives, telles qu’Alzheimer, Parkinson, etc.
L’Etat devrait s’en réjouir. Cela réduira, de surcroît, les coûts de la
Sécurité Sociale.
Ce sera certainement
une révolution dans le corps médical. Mais je fais le pari que cet oubli mettra
des années à être réparé car les lobbies pharmaceutiques et les laboratoires
n’auront aucun intérêt à cette mise en place. Et là, comme toujours, est-ce que
l’intérêt général primera sur l’argent ?