Bien souvent on voudrait oublier rapidement les vieux, oublier leur calvaire. Le système numérique rend de plus en plus difficile la vieillesse parce qu’on n’a pas su anticiper. Autrefois certains naissaient avec une cuillère d’argent dans la bouche. Aujourd’hui, on naît tous avec un ordinateur au bout des doigts. Sauf pour ceux pour qui il s’agit d’un calvaire !
Le calvaire d’un monde qui ne s’adapte pas aux plus âgés
Ce n’est pas un reproche. Loin de moi cette idée. Pour autant, ce n’est pas une raison pour rendre la vie impossible aux vieux par des systèmes qui leur rendent la vie de plus en plus difficile chaque jour.
Quand de GAULLE a changé le franc en nouveaux franc. Il y a eu obligation de faire figurer les deux monnaies sur tous les produits et tous les tarifs des services et ce, pendant trente ans. Il en a été de même lors du passage à l’euro. Aujourd’hui, la complexité de certains organismes publics et privés qui ont choisi la pseudo facilité, ne tient pas compte que le numérique n’est pas toujours à la portée des personnes âgées de 70 à 100 ans. C’est également le cas pour les plus jeunes.
Maintenir le dispositif antérieur, au moins pour cette catégorie de personnes, me paraît essentiel.
De même, le système de prélèvement automatique devra être revu et en aucun cas on ne devra pouvoir changer les mensualités sans un accord écrit de la personne facturée, pour chaque modification de prix.
On demande bien aux vieux d’aider les jeunes par une solidarité « générationnelle » ! On ne peut pas, en plus, leur compliquer la vie.
Un appel au respect
Ceci est un appel au respect du temps qui passe trop vite et aux jeunes qui, un jour, auront les mêmes problèmes et encore peut-être plus importants, sous une autre forme. Car même ceux qui aujourd’hui ont 40 ans seront largement dépassés par des problèmes cybernétiques qu’ils ne connaissent ni de près ni de loin.
Michel Leclerc : “Alors, ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse. Ne bâtissez point ces calvaires comme des monuments funéraires à la mémoire de vos aïeux.”
