Bien que très encadrée par la loi, le secteur funéraire subit les actions de personnes avides d’argent facile sur le dos de familles en deuil et en position de faiblesse. Il est temps que la police puisse mener des missions de protection dans l’intérêt des familles.
Des loups rodent parfois dans le secteur funéraire
Dès l’instant du décès d’une personne, une meute de malfaisants se forme parfois. Bien que la généralisation ne soit vraie, loin de là, des malfrats agissent – dans certaines régions – en plein jour aux yeux et au vu de tout le monde, sans la moindre sanction.
Les familles désespérées ne réagissent pas ; elles en sont les victimes.
Ces exactions démarrent alors que la personne décédée est encore sur son lit d’hôpital. Elles continueront à tous les stades qui vont suivre. Ces loups cherchent a se servir au détriment de la famille.
Des lieux à protéger
Beaucoup de travail a déjà été fait au niveau des hôpitaux, des cliniques, des maisons de retraite, mais, à l’évidence, il faut constater que le délai des 3 jours gratuits + un jour, en chambre mortuaire après le décès, est bien mal respecté par certaines institutions. Il est important que les familles puissent connaître leur droit. Nous pointons du doigt bien volontiers certaines maisons de retraite qui ne possèdent pas de chambre mortuaire et qui pourraient bien profiter d’accords avec des entreprises funéraires ou des chambres funéraires.
“Votre défunt a été transféré” pourra alors entendre la famille si elle n’y prend garde… alors que la décision lui revient bien entendu de droit d’appliquer ses volontés. Evidemment, c’est la famille qui finalement prend en charge l’addition.
Attention aux devis spéculatifs
Il faut reconnaître qu’au niveau de certaines entreprises, on cherche ça et là à charger les devis avec des opérations tout à fait inutiles ou, en tout cas, pas indispensables.
Dans ce métier, la spéculation entraîne des tarifs funéraires exorbitants. Il y a même des accords illicites organisés en coulisse et toujours pour les mêmes intérêts.
Michel Leclerc : “Ce que j’écris aujourd’hui est un constat où il appartiendra au législateur mais aussi à la police de contrôler et de vérifier ce qui se passe réellement à tous les stades après le décès. Force est de reconnaître que ce n’est pas le cas général – loin de là – toutefois il n’est pas rare qu’il y ait une faille qui entraîne des augmentations sur les devis. A la fin des fins, c’est toujours la famille qui est victime de ces agissements.