De nos jours, le diplôme n’est plus le justificatif d’un savoir. Il constitue un laisser-passer obtenu sur la base d’un minimum de savoir.
Le baccalauréat d’aujourd’hui n’est même pas l’équivalent du Certificat d’Etudes d’hier : l’envie d’apprendre a été rayée de la carte scolaire. Les éléments de base ne sont plus l’essentiel, la mémoire a été remplacée par des tablettes.
Aujourd’hui, quand on a son baccalauréat, pour entrer dans le marché du travail ou à l’université il est nécessaire de passer par un système préparatoire. C’est en général, une première année de faculté ou une formation professionnelle en entreprise.
De toute manière, il faudra, un jour ou l’autre, comprendre que l’évolution ultra rapide des techniques nécessitera, dans tous les secteurs d’activité, une formation continue. Elle ne devra pas être inférieure à un mois par an. Cette formation continue devra être donnée par des professeurs ou des ingénieurs qui, eux-mêmes, devront se perfectionner sans cesse.
Nous allons entrer dans un nouveau monde où les générations vont se succéder à la vitesse grand V. Hier, une génération était de vingt ans, demain, elle sera de dix ans.
C’est toute une révolution scolaire, sociale, professionnelle, qu’il faut remettre en question.
Les techniques qui sont appliquées aujourd’hui, que ce soit pour l’énergie, que ce soit pour le bien-être, que ce soit pour la santé, vont être bouleversées en quelques années de temps et ce n’est pas un diplôme tel que le baccalauréat d’aujourd’hui qui résoudra le problème.
Tout est fait a minima et l’on ne dit plus aux enfants pourquoi il faut apprendre. Les professeurs sont remarquables mais ils sont dans la logique du passé et nos enfants sont dans le futur. Comment, dans ces conditions, nos enfants peuvent-ils écouter leurs professeurs ?
Je n’oserai même pas parler de nos dirigeants qui, eux, ont cinquante ans de retard. Ils ne cherchent pas à savoir.
Et pourquoi n’y a-t-il pas davantage de talents dans notre société ? Il faudrait se poser la question. Le talent n’est pas un effet du hasard, il est la conjugaison d’une connaissance livresque et d’une connaissance d’application.
Améliorer ce qui existe ne suffira pas
Le bien-être, le plaisir, les distractions, le travail, ne peuvent être suffisants face à la peur générée par les dérives de la nature.
C’est la vie dans un nouveau monde qu’il faut construire, que ce soit sur le plan social, sur le plan sanitaire, sur le plan intellectuel : améliorer ce qui existe est loin d’être suffisant.
Notre civilisation a besoin de faire un bond dans un nouveau monde ou, tout du moins, dans une civilisation retrouvée.
Les civilités ont disparu, le respect de l’autre ne fait plus partie du registre de notre vie. Mais qui en sont donc les responsables ? Les dirigeants ne sont plus à leur place. Ils laissent l’argent qu’ils n’ont pas faire le travail qui ne se fera pas.
On n’entend plus que des slogans et on ne s’occupe pas de l’essentiel. Que ce soit notre vie tout court, que ce soit notre vie sociale, que ce soit notre vie au travail. Il y a des excès partout, que ce soit au niveau des religions, que ce soit au niveau social, que ce soit au niveau économique. : Tous ces excès ne sont plus maîtrisés. On a peur du lendemain, on a peur du futur.
Les maladies sont au premier plan mais que fait-on pour y mettre fin ? Que ce soit pour le cancer et les grandes maladies, que ce soit pour les virus, en fait : rien n’est fait. On applique le « je ne sais pas » ou tout simplement le « il faut vivre avec », drôle d’idéologie dans la bouche d’un Président de la République.
Et ce n’est pas en améliorant ce qui existe aujourd’hui que l’on résoudra le problème, il nous faut trouver autre chose, d’autres moyens, d’autres techniques, pour que nous puissions vivre en pleine forme, plus longtemps.
Certes, on n’a rien sans rien mais, au moins, quand quelque chose est proposé, il faudrait peut-être se poser la question en se disant que ce qui est proposé est peut-être la solution. Faire du simple efficace est plus difficile que de faire du compliqué sans résultat.
Au bon entendeur, salut !