La suppression des cotisations salariales et patronales dans le secteur des services funéraires ainsi que la suppression de la TVA, tout à fait illégale pour une facture sur un mort, permettrait de réduire le prix des obsèques de l’ordre de 35 à 40%. De plus, il y aura de nouveaux prix compétitifs avec le cercueil composite biodégradable et par la sublimation qui remplacera la crémation.
La TVA peut-elle être juste dans le secteur funéraire ?
Michel Leclerc : “Que l’on se le dise, nous ne sommes pas contre la TVA ou le système de protection sociale français. Bien au contraire nous souhaitons une consolidation du modèle à la française. Mais comment ose-t-on prendre des impôts ou des cotisations sur un mort en France ? De quel droit peut-on facturer un mort (la facturation se fait bien au nom du mort) ? Plusieurs pays européens ont compris que l’on ne peut pas fiscaliser un mort ! La France est en retard sur cette question.”
Cela date de la création de cette taxe sur la valeur ajoutée où les pays ont choisi d’appliquer ou de ne pas appliquer la TVA dans ce secteur. Décidément, la France continuera donc éternellement à faire payer à nos morts, l’octroi pour le grand voyage.
Michel Leclerc : “J’ai déjà posé la question à Bercy. La réponse est pour le moins surprenante : « que ce n’était pas le moment »… m’a-t-on répondu ! Il est vrai qu’à l’époque nous étions encore dans l’option du monopole, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Bref, c’est encore un combat qu’il va falloir mener et que je mènerai pour vous, dans l’intérêt des familles.
Disons, au passage, que ce sont toujours les mêmes qui se battent mais ce ne sont pas les mêmes qui en profitent !