Le contrat obsèques permet de financer par avance le coût des funérailles. Le contrat obsèques est ainsi un moyen d’être plus tranquille sur la capacité à subvenir au besoin de la famille suite au décès. Toutefois, la revalorisation des contrats pourrait n’être suffisante en raison de la hausse particulièrement importante du coût des matières premières.
C’est un fait que le bois de chêne a augmenté de 70%. Ce n’était pas prévu. C’est une raison de plus pour mettre en doute la sérénité des contrats obsèques.
L’augmentation du bois de chêne, qui est tout de même le bois le plus utilisé pour les cercueils, entraînera une augmentation du prix du cercueil de 20 à 25% par rapport au devis initial, ce qui provoquera un surcoût de l’ordre de 6%.
Comment faire lorsque l’on a signé un contrat obsèques ?
Ce n’est pas la revalorisation actuelle qui est faite chaque année qui permettra de compenser cette augmentation pour les contrats obsèques. Seule une baisse générale de tous les prix et de tous les services, de l’ordre de 15%, par le transfert des charges patronales sur le budget de l’Etat, sera la solution.
C’est pourquoi je me bats depuis plusieurs années pour mettre en place la TVA ou la CSG sociales.
Aujourd’hui, les charges salariales ont été supprimées par le gouvernement mais ces dernières étaient payées sur la part réglée par le salarié et n’entrent donc pas dans le coût des prix des produits et des services.
Seules, les charges patronales qui bénéficient aujourd’hui d’un remboursement de l’ordre de 20% par le CICE, peuvent être prises en compte dans la détermination des coûts. C’est trop peu.
En effet, ceci n’est pas suffisant, loin s’en faut. La suppression de toutes les charges patronales doit être à présent une réalité pour les entreprises. L’Etat permettra ainsi une sérénité pour l’avenir des contrats obsèques en cours. C’est le seul moyen.
Je me bats, d’ailleurs, sur ce sujet (voir à ce propos le site www.tva-sociale.fr) et je pense que cette mesure sera appliquée dans le budget de 2020 dans l’intérêt général de la France.