Ce sont nous qui la rendons hostile. La nature est ce qu’elle est, et bien avant l’arrivée des hommes, et ce, depuis des millénaires. Ce sont nous qui l’agressons et qui ne faisons rien, ni pour réguler ses excès et encore moins pour l’entretenir.
En dix ans, les déserts ont progressé de plus de dix millions d’hectares, faute de les avoir cultivés. Même aujourd’hui, quand on sait que l’on peut trouver de l’eau sous le sable, on ne fait rien pour transformer les terres arides en terres fertiles.
Il y a un contrat entre l’homme et la nature. La nature, c’est un tout, de vie et de mort. Les arbres produisent, chaque année leur feuillage, et les feuilles s’envolent à l’automne. Le contrat, c’est d’accepter la nature telle qu’elle est et c’est à l’homme, par son travail, de devoir en limiter les dérives.
L’homme se complaît à empoisonner la nature par les produits toxiques qu’il diffuse alors qu’aujourd’hui, grâce à l’hydrogène, il pourrait supprimer tous ces poisons.
On s’étonne qu’il y ait un déséquilibre dans ce contrat avec la nature mais ce contrat avec la nature rappelle à l’ordre ceux qui la détruisent. Il ne faut donc pas s’étonner d’un réchauffement climatique. La pollution n’est qu’un grain de sable dans ce réchauffement.
Il va falloir se battre contre la nature des hommes pour faire respecter la nature tout court, faute de quoi la nature se vengera et l’homme ne pourra rien contre elle le jour où elle se vengera.
C’est dès à présent que l’homme doit réguler cette nature. L’homme régule bien sa boisson, sa nourriture et même l’air qu’il respire. L’homme régule le chaud et le froid mais il ne fait rien pour réguler les pressions atmosphériques qu’il supporte. Oui, la nature lui impose un travail de régulation et, dans le contrat avec la nature, l’homme se doit de fournir un travail à celle qui lui a prêté la vie.
Nos maladies, nos cancers, proviennent d’une dérégulation de la nature. Les virus sont plus vicieux mais tout aussi dangereux. Ne proviendraient-ils pas d’une dérégulation climatique ? Il semble qu’ils proviennent toujours de l’Orient. C’est probablement la seule guerre qu’il faille mener entre l’Occident et l’Orient. Les problèmes économiques ont leur solution et, à ce jour, les problèmes sanitaires n’ont pas trouvé de solutions, et pourtant celles-ci existent dans la nature.
Ne cherchons pas à soigner sans trouver la cause. Force est de constater que depuis un siècle la nature a été plus forte que la médecine. On a créé le « je ne sais pas », mais a-t-on pris le bon chemin pour combattre un phénomène naturel ? La nature possède ses antidotes et, même quand on veut l’empoisonner, elle se régénère.
Mais la nature a tendance à chasser tous ceux qui lui nuisent telle la tempête qui chasse les éléments contre nature. Il est trop facile d’accuser la nature car c’est à la nature de nous accuser.
Nos chercheurs ont oublié que ce sera toujours elle qui sera la plus forte quoi qu’ils fassent, s’ils n’acceptent pas d’en réguler les excès. Ils inventent une multitude de produits ou de manipulations génétiques mais qui sont le plus souvent antinatures.
Alors, que nous reste-il ? Une solution à partir du naturel, à partir de la cause. Ne jouons pas à l’apprenti sorcier et ne prenons pas l’habitude des demi-mesures. La nature, c’est tout ou rien et quand elle se fâche, il faut aussi prendre de vraies mesures, non pas pour se protéger mais pour détruire la cause du mal.