Une séquence de vie, c’est ainsi que l’on doit appréhender le cérémonial des services funéraires. Ne pas savoir ce que l’on devient est une chose, vouloir considérer l’Au-delà comme une inconnue est autre chose.
Des techniques nouvelles pour une nouvelle vie
Croyance ou pas, phénomène ou pas, l’espérance reste et doit être la seule marque de respect pour conserver les racines rattachées à ceux qui nous ont transmis le bonheur, et parfois le malheur, mais toujours la vie, et qui s’en vont pour un grand voyage.
Les techniques nouvelles, les recherches sur tous les éléments de la vie, forment un gène d’espérance ; tout ceci nous impose d’accompagner nos proches pour ce long voyage.
Penser que la vie s’arrête est bien prétentieux, tout aussi prétentieux que ceux qui prétendent créer la vie d’ailleurs. On la transmet, on ne la donne pas ; reste à penser, si notre voyageur reprend un flambeau ou pas.
Garder la flamme
Cette flamme, cette espérance, ces respectables racines ne doivent pas s’éteindre.
Je voudrais faire en sorte que les enfants souhaitent venir dans des lieux où repose le cœur de celui qu’on a aimé. C’est pourquoi je désire que l’on crée ces Collines aux Etoiles, ces espaces de vie qui remplaceront les enclos de mort sans espérance, bien que parfois d’un certain esthétisme sont souvent enfermés entre quatre murs.
Michel Leclerc : « Moi, je rêve que les enfants puissent venir pour établir un dialogue avec ceux ou celles qui ont tracé le chemin. Pour ces espaces, je souhaite que l’argent n’ait pas sa place et que ces parcs ou ces grands jardins soient construits en toute simplicité et que l’on puisse y mettre ses repères sous toutes leurs formes.
Pourra-t-on, dans l’avenir, découvrir ses représentations sur Terre du ciel étoilé ?
Ces espaces ne devront pas être des endroits de détresse mais de joie, d’envol pour le grand voyage. Ce que je souhaite faire, ce sont des lieux d’espérance qui feront disparaître ces enclos de mort au centre des villes. »