Avec l’augmentation de la population en France, beaucoup de sociétés funéraires pensaient voir le marché s’élargir par augmentation du nombre de décès. Le besoin de financement de certaines de ces sociétés – dépendantes de fonds d’investissement – font même aujourd’hui espérer à leurs actionnaires des lendemains qui chantent sur la question. Leurs intérêts pourraient se voir déçus. Les agences de pompes funèbres continueront à constater une baisse drastique du nombre de décès en France jusqu’en 2050. Voici pourquoi.
Une baisse du nombre de décès pour les agences de pompes funèbres
Les facteurs d’influence sont nombreux. Ces facteurs ont tous des impacts sur la mortalité. Il faut s’en réjouir pour les familles de France. Il faudra s’adapter pour le secteur funéraire.
Combien de décès dans les années à venir ? C’est la grande question. Sachons au titre de comparaison qu’en 2017, il y a eu 603.000 décès en France (source INSEE). D’ici à 20 ans, il faudra compter sur moins de 500.000 morts l’année. Il ne s’agit ni d’une hypothèse ni une utopie. C’est la réalité d’une évidence mathématique et géopolitique (liée à l’immigration) que l’on constate dès à présent en France. Moins de population, une durée de vie qui s’accroît… il s’agit juste d’être logique pour en déduire les conséquences pour le secteur funéraire.
Les facteurs de réduction des décès par la réduction de la population
Il faut comprendre que la population de la France pourrait décroître. Deux facteurs essentiels peuvent être notés.
- La baisse dangereuse du nombre des naissances
Le nombre de naissances, en France, a baissé de 17.000 en 2016, en totalisant 867.000 naissances contre 884.000 l’année précédente. Ce chiffre des naissances continue à baisser chaque année et ce, depuis 3 ans, de 2% l’an. La politique d’accompagnement économique de la natalité aura un impact important sur cette question. - Le retour possible au pays d’immigrants et le rapatriement des corps
Il s’agit ici de comprendre l’impact du développement économique des pays africains en bordure du désert. L’immigration économique et politique baisse et continuera à baisser d’ici 10 à 15 ans. On assistera à un retour massif des immigrés vers leurs pays d’origine et spécialement par le besoin économique des pays limitrophes au Sahara où l’on sera, de toute manière, obligé de remettre en cultures 10% des surfaces du Sahara si l’on veut limiter le réchauffement climatique.
De plus, les familles d’origine étrangères présentes en France souhaiteront, sans nul doute, pour leur retraite ou au plus tard par le rapatriement des corps des défunts vers l’étranger.
Les facteurs liés à l’accroissement de la durée de vie
La durée de vie va croître davantage dans les années à venir. On peut estimer que cette durée de vie dans 20 ans augmentera de 5 à 6 ans.
- La durée de vie moyenne aujourd’hui est de 82,5 ans, soit 12 ans de plus qu’en 1968. Et l’on avait prévu 800.000 décès, à l’époque. À l’évidence, cette prévision était fausse. D’autant plus fausse que le baby-boom de l’après-guerre se termine.
- Les progrès de la médecine sont tels qu’aujourd’hui que l’on peut attendre une augmentation de la durée de vie considérable.
- Il est possible aussi que le mode de vie et les aspirations à un changement de consommation alimentaire, plus écologique, permette d’accroître encore cette durée de vie.
Les implications pour le secteur funéraire
L’ensemble de ces données a pour résultat une baisse du nombre des décès en France. Dès à présent on peut estimer qu’il n’y aura pas plus de 500.000 décès par an d’ici 2040 en France. En conséquence, le secteur doit s’adapter. A défaut, un grand nombres d’agences funéraires ne pourront subsister.