Aujourd’hui, l’homme est tributaire du pouvoir alors que le pouvoir devrait être le moteur de l’espérance. L’homme ne peut vivre sans avenir, sans espérance. Il veut pouvoir vivre et pouvoir regarder le fond du puits où l’eau est un miroir. Mais on a asséché le puits faute d’avoir mis le travail au centre de la vie.
Il ne peut y avoir d’espérance sans travail pour l’homme
Aujourd’hui, le pouvoir, faute de réussir son examen, a triché et mis en place des artifices en utilisant le crédit qui est le poison et l’engrenage de la désespérance.
Le travail est régulé par la vente. Il n’y a pas de travail sans commande. L’humain, ce n’est pas du pain et des jeux ; on a déjà vu à quoi cela conduisait.
On pourrait pardonner si le pouvoir, conscient de la faute, se rachetait en changeant de voie, le chemin de l’espérance. Mais il a choisi un puits sans fond où l’homme se suicidera faute de pouvoir élever ses enfants et dans l’incapacité de rembourser la dette. C’est un véritable miroir aux alouettes.
Vouloir mettre l’homme au centre de toutes nos activités est vraiment l’élément déterminant pour la réussite. Aujourd’hui, l’Etat se sert de l’argent pour paraître et non pour construire. Placer l’homme au milieu de nos actions sans lui donner les moyens de sortir du puits, c’est un assassinat ordonné par le pouvoir qui lui inocule chaque jour un peu plus du poison que constitue le crédit.
Et tout cela par incapacité mais aussi par le manque de volonté de reconnaître les erreurs comme l’avait fait M. Mitterrand en disant « on a tout essayé » ; ce qui est faux. Oui, on a tout essayé pour mieux se servir et non pour servir. Oui, l’incapacité peut aussi conduire les dirigeants devant la Haute Cour de Justice.
L’apparence d’un renouveau sans lendemain est une tricherie comme l’est la spéculation dans le monde des affaires où l’on spécule toujours un peu plus par une fuite en avant. C’est une espèce de cavalerie des affaires par le mensonge, en sachant que l’on se ment à soi-même.
Faites ce que je dis et non point ce que je fais. Le problème c’est que le tonneau des Danaïdes est vide et qu’à présent il ne reste même pas l’espérance au fond du puits. Aujourd’hui, le problème n’est même plus de mettre l’homme au centre des activités, mais l’abysse est si important que l’on risque de mettre la France dans une situation dramatique ; comme toujours ce seront les plus faibles qui paieront l’addition.
Il suffit de regarder le problème de la Grèce, la dureté de son régime économique actuel. Aujourd’hui, la France n’est pas loin de cette situation. Humblement, je ne sais pas quand et comment ni avec certitude si l’on se retrouvera au milieu de la crise mais ce qui est certain c’est que la crise arrivera quelles que soient les promesses des uns et des autres et j’aurais tendance à dire que Monsieur Macron en a conscience quand je l’entendais dire, l’autre jour, à l’occasion du G20, « on a évité le pire ». Mais qu’est-ce donc le pire pour lui ? Oui, je pense qu’on a beaucoup parlé au G20. Mais l’on a surtout beaucoup parlé d’intérêts, d’argent dont on ne sait pas aujourd’hui ce qu’il vaudra demain.
Et le travail, et l’homme, où sont-ils dans tous ces palabres ? Je ne pense pas que ce soit la première préoccupation.
C’est également le cas dans les pompes funèbres
Il suffit, aujourd’hui, de regarder dans un monde que je connais bien, les pompes funèbres : ce sera à la force du poignet que l’on évitera le pire, dans l’intérêt des familles.
Je ne voudrais pas être l’oiseau de mauvais augure mais je pense qu’il est utile de préparer les Français à l’après-crise qu’aujourd’hui plus personne ne conteste, même pas les Américains.
Allons, debout ! Gardons l’espérance, protégeons notre trésor qui est le travail.