C’est l’homme qui refuse d’éviter ce qui peut lui être mortel.
L’homme vit dans un espace soumis à des phénomènes desquels il doit se protéger. Il doit se protéger du trop chaud ou du trop froid mais aussi du manque d’oxygène nécessaire pour faire vivre ses cellules.
Le chaud et le froid dépendent de la position de la Terre par rapport au soleil. Le manque d’oxygène est causé par les variations excessives des pressions atmosphériques. En pays tempéré, comme le nôtre, il est agréable de vivre entre 15 et 25 degrés. Ce que l’on oublie de dire, c’est qu’il est absolument nécessaire de vivre quelques heures par jour à des pressions proches de 1013 millibars.
Oui, l’homme utilise un masque à oxygène quand il s’enfonce dans la mer ou qu’il monte très haut dans les airs. A ce jour, l’homme ne fait rien pour se protéger des variations des pressions atmosphériques qui sont la cause de la vieillesse, de la fatigue, des grandes maladies et des incidents cardiaques.
Rien n’interdit, à l’heure actuelle, d’être immortel si l’homme évite les handicaps de la nature.
Le contrepoids de la vie
On dépense des milliards pour aller dans l’espace faire un petit saut de puce.
Et comment fera-t-on si, un jour, nous allons vers les autres galaxies situées à des milliers d’années lumières ? Il me paraîtrait normal que, simultanément aux avancées techniques, on prépare l’homme de demain à une vie beaucoup plus longue si l’on veut vraiment aller dans l’espace sidéral.
Ce n’est pas une critique mais c’est un constat. On y enverra peut-être des robots mais l’homme aura bien du mal à aller à la recherche d’une nouvelle planète Terre si sa vie continue à être si courte.
Dans l’espace, on parle en années lumières, c’est-à-dire à 300 000 km/seconde. Aujourd’hui, dans le meilleur des cas, nous allons à 100 000 km/heure et non à la seconde.
Il y a encore du chemin à faire mais si l’homme n’est pas éternel ou tout du moins proche de l’éternité, il ne pourra jamais aller dans les galaxies. On dit que Dieu a fait l’homme à son image, mais Dieu, c’est l’éternité. Alors où est son image ?
Aller vers l’infini peut être un rêve mais si l’on veut aller au moins plus loin qu’aujourd’hui, il faut donner à l’homme la possibilité de vivre beaucoup plus longtemps. Là aussi, on trouvera toujours plein de prétexte, mais l’on pourrait au moins essayer en évitant de s’offrir à l’autel des phénomènes atmosphériques.
Il ne faut pas continuer à penser que l’homme est fait pour mourir.
Ce que je propose n’est pas miraculeux mais il peut participer au futur et au présent de l’homme en mettant fin aux grandes maladies, à la fatigue, à la vieillesse.