Je pense, Monsieur le Président de la République que vous n’êtes pas au courant des faits suivants : la France est en train de vendre à la Chine des quantités fabuleuses de chênes, certes, à des prix d’or mais ce sont des familles en deuil qui paieront l’addition par une augmentation très importantes des cercueils en chêne, en France.
On ne peut reprocher à l’Amazonie de faire ce que nous permettons en France
On reproche à l’Amazonie d’anéantir la forêt par le feu mais nous, nous anéantissons nos forêts pour de l’argent, contre l’intérêt des familles de France.
Ne serait-il pas possible qu’au niveau de l’Etat, voire à l’international, on impose pour tout arbre coupé de replanter au minimum un autre arbre et au même endroit ou du moins sur le territoire national concerné ?
Alors, vous allez me dire que le chêne n’est pas un produit stratégique ; mais qu’en font les Chinois ! Il faut tout de même savoir que pour avoir un bon chêne, il faut de 50 à 70 ans. C’est vrai qu’il est nécessaire d’exporter mais pas au prix de la désertification d’un pays comme le notre de ses essences les plus précieuses.
Si
encore, le produit vendu était manufacturé en France, on pourrait peut-être
comprendre ; mais ce n’est pas le cas.
Alors,
puisque l’on demande à d’autres pays de prendre leur responsabilité devant les
peuples du monde, il faudrait peut-être l’appliquer chez nous.
La déforestation en France est plus importante qu’on ne le croit. Oh ! Certes, les petites exploitations agricoles de montagne disparaissent mais ce n’est pas pour cela qu’on replante dessus des arbres. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les incendies, en France, ravagent les forêts et là où elles continuent à exister, on coupe les arbres. Il faut vraiment prendre des mesures de reboisement dans de nombreuses régions.
Alors, j’ai pensé à l’intéressement économique des Chinois à acheter du chêne : en fait, le chêne dure très longtemps et résiste longtemps à l’usure. Chez nous, on ne voit que l’éphémère, au jour le jour, il n’y a pas de programmation à long terme pour l’essentiel.
Il est de votre responsabilité de prendre les mesures nécessaires sur la santé de nos forêts et du climat
Attention ! Derrière la ceinture verte que constituent nos forêts, si nous laissons cette barrière naturelle se réduire… c’est une porte ouverte aux déserts de demain.
Je
sais que ce n’est pas facile, Monsieur le Président, mais je voulais simplement
vous en tenir informé.