Chaque mot, chaque geste, chaque chiffre, comptent dans une opération funéraire.
Et de ces mots, de ces gestes, de cette addition, dépendra la notoriété de l’entreprise et l’intérêt des familles.
Non, les opérations funéraires ne sont pas des opérations commerciales comme les autres : elles sont, avant tout, un accompagnement d’une famille par une autre famille. C’est une question de respect et d’espérance envers la famille en deuil.
Les contrats pré-obsèques sont un danger pour ceux qui auront la charge d’effectuer les opérations funéraires. Dire que signer un contrat pré-obsèques apporte la quiétude nécessaire est faux si ce contrat n’est pas revalorisé chaque année à un taux dépassant les 3 à 4 %, permettant de faire face à l’inflation.
Les compagnies d’assurances et les banques, qui aujourd’hui vivent avec des taux négatifs, ne peuvent plus assurer une revalorisation certaine.
L’adjonction au contrat d’un avenant assurant cette revalorisation est indispensable sinon, dans dix ou vingt ans, l’opérateur funéraire ne pourra pas réaliser les opérations prévues au coût prévu, en raison d’une inflation galopante.
Les services publics sont les premiers à causer l’inflation.
On n’a pas le droit, dans le funéraire, de tromper les familles et d’avoir à demander à ceux qui auront la charge d’accompagner leur parent, un complément de financement qui serait devenu nécessaire.
La tricherie, le mensonge, ne peuvent faire partie des opérations funéraires et, pour certains, c’est loin d’être clair.