Il y a quelques jours, je vous faisais part de la fable de la Fontaine : « la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf ». Il s’agit d’une histoire dans laquelle on retrouve des prédateurs.
Les prédateurs sont toujours à l’affût
Une entreprise indépendante, avec son patron, rachetée par des sociétés à magasins intégrés, perd dès le premier jour 30% de sa rentabilité et 50% de sa valeur du jour au lendemain.
Si l’argent est un moyen pour racheter d’une manière inconsidérée, il ne peut conserver sa rentabilité même si le patron reste quelques temps dans l’entreprise : il devient un salarié, sans réel pouvoir ; et 50 heures de travail habituel hebdomadaires se transforment en 35 heures.
Pour compenser tout cela, il faudra augmenter les prix et ce seront les familles qui en supporteront les conséquences. C’est tous les jours que l’on constate cela dans le secteur funéraire. De grandes sociétés spéculatives rachètent des indépendants et les prix augmentent immanquablement.
L’erreur de jugement de ces prédateurs leur sera fatal
Vouloir tout acheter est une faute économique et financière. Cette méthode a déjà été essayée et, dans tous les cas, ce fut un échec.
Pour une fois, je vais utiliser ma vision du futur : ceux qui auront vendu pourront racheter leur magasin à moins de 50% du prix qu’ils l’auront vendu. Bonne chance : on va se retrouver.