On ne gagne jamais une guerre par la défensive.
C’est par l’offensive que l’on contournera le froid de l’hiver qui est le terrain de jeu de la COVID-19.
Se protéger des effets de la COVID ne résoudra pas sa destruction.
J’ai écouté votre discours, Monsieur le Président : un confinement, pourquoi pas ? Mais ce n’est pas le confinement qui a réduit le nombre de cas et de morts cet été, c’est le soleil de l’été.
Se mettre à l’abri des bombes qui tombent, pourquoi pas ? Mais, dans votre discours, je n’ai pas entendu sonner le clairon de la charge, je n’ai entendu que le son du glas de la défaite.
Ce virus, ce géant aux pieds d’argile, s’effondrera par la chaleur et sera alors à la portée de chacun d’entre nous.
La mort doit changer de camp.
Non, nous n’irons pas nous cacher à Vichy ou dans nos campagnes ! Nous voulons suivre l’Etoile du Berger qui nous conduit à la vie, à l’espérance, au renouveau, avant Noël. La vie doit gagner sur la mort.
Vous avez vous-même reconnu que c’est une vague de froid qui a accéléré le développement du virus. Alors il vous faut accepter que ce soit la chaleur qui le neutralisera et que ce seront les rayons ultraviolets qui le tueront.
En conséquence, il est donc nécessaire :
- de désinfecter la totalité des espaces publics et privés
- de chauffer partout où l’on se trouve que ce soit sur les lieux de travail, chez soi, ou à l’école, à une température de 30 à 35 °
- d’équiper ces locaux de lampes à ultraviolets.
Monsieur le président, vous devez ordonner la fabrication de millions de lampes à ultraviolets afin de tuer le virus.
Même si le confinement d’aujourd’hui pouvait réduire le nombre de cas de contamination, rien ne sera réellement fait pour tuer ce virus et, aux premiers vrais froids de l’hiver à moins 10°, tout recommencera.
En reconnaissant la force du froid, vous avez reconnu ipso facto la force de la chaleur.
La mort va changer de camp, c’est le virus qui doit mourir.
Bien sûr que toutes vos mesures doivent être respectées mais si, durant cet été, le virus n’était plus que dans les chambres réfrigérées, il est aujourd’hui partout en France à jouer à sa manière.
Nous n’avons rien fait, il est encore temps de sonner le clairon de la charge. Nous n’avons pas pris le bon chemin, alors changeons de chemin et nous éviterons une deuxième vague.
On ne gagne une guerre que par l’offensive en détruisant l’occupant. C’est en chef de guerre que vous devez aujourd’hui réagir et non vous soumettre. Dans votre discours, fort bien conçu pour calmer la population, il n’y avait rien pour gagner la guerre
Ce n’est pas en faisant de notre pays le moins mauvais des mauvais pays que l’on apportera la vie mais c’est en étant le meilleur des meilleurs que le peuple de France vous suivra.