Enfant, nous avons tous, dans les fêtes foraines ou dans les kermesses, participé à la course à l’échalote dans un sac. Dans le monde funéraire, il y existe aussi une course à l’échalote même si tout le monde ne doit pas être mis dans le même sac.
L’échalote ça pique !
Ils ont oublié qu’y participer, c’était gratuit et que c’était toujours les plus petits qui gagnaient la course pour une seule raison d’équilibre et de facilité pour avancer.
Dans les pompes funèbres, il en sera de même. Les plus grands, ou tout au moins ceux qui se disent être les plus grands, ceux qui investissent sans avoir de rentabilité en contrepartie, n‘arriveront pas au bout de la course. Et plus on est grand, plus il y a de dégâts.
Pendant
ce temps, les plus petits qui auront gardé l’équilibre poursuivront leur
chemin. Ils n’auront plus qu’à se retourner pour ramasser ceux qui seront
tombés et sans scrupules ramasser les débris de la course.
Malheureusement, dans le cas des pompes funèbres, ce seront les familles qui, en fait, paieront l’addition par des contrats pré-obsèques non valorisés, par des prix excessifs, par la mort de fournisseurs qui auront été étouffés.
Dans cette course à l’échalote, il y aura aussi quelques indépendants qui n’auront pas choisi la bonne voie ou la bonne franchise, ou qui se seront laissés berner par des ambitieux sans scrupule. Ces ambitieux qui perçoivent des droits d’entrée et n’apportent strictement rien à leurs franchisés ou concessionnaires et ont oublié que les pompes funèbres c’est d’abord une mission de service publique. Et qui dit mission de service publique, interdit que l’argent pour l’argent soit le moteur de ces entreprises.
A
toute chose, il faut conserver un équilibre ; c’est comme la course à
l’échalote :
- l’équilibre
dans l’intérêt des familles - l’équilibre
de l’indépendant ou du concessionnaire de marque - l’équilibre
ayant pour but la protection des familles en deuil mais aussi l’intérêt de
l’entreprise.
Alors,
qu’on se le dise : le choix de l’enseigne est déterminant dans cette
profession. On n’a pas la confiance des familles par hasard, il faut l’acquérir
et quand on part déjà avec une confiance établie, c‘est tout de même plus
simple.
Aujourd’hui,
il n’y a pas beaucoup de franchiseurs ou de concessionnaires de marque qui
méritent la confiance des familles.