Le gouvernement pourra-t-il juguler la contestation qui s’annonce ? Interdire les manifestations de rue sous prétexte de la COVID-19 serait une entrave à la liberté d’expression de tous ?
Une manifestation, avec un masque obligatoire, serait originale et je vous prie de croire que le monde entier s’en étonnera. Ce sera de l’exceptionnel que tous les médias commenteront. Ce sera prendre un risque politique considérable, ce sera la lutte du pot de terre contre le pot de fer, ou du masque contre le musellement.
Aujourd’hui, il y a encore du travail, un travail qui est consécutif à l’absence de production pendant trois, voire quatre mois. Les stocks ont été dévastés ; qu’en sera-t-il demain ?
Les prix, le pouvoir d’achat, resteront-ils stables ? J’en doute… Le monde salarial n’entend pas de cette oreille. Et dire qu’on va se retrouver dans la même situation qu’il y a deux ans est réellement un désaveu de notre gouvernement.
Je pense que le gouvernement est devenu aveugle et qu’il ne va pas souvent sur les marchés ou dans les grandes surfaces. Les prix ont déjà augmenté de près de 10% sans compter qu’on nous oblige, aujourd’hui à porter des masques qui auront nécessairement un coût.
Ne faudrait-il pas, dès aujourd’hu i, prendre les devants et accepter une hausse importante du pouvoir d’achat en réduisant les coûts de production et donc des prix ? C’est une occasion qu’il ne faut pas manquer quel qu’en soit le prix pour l’Etat.
Réduire le chômage qui va frôler les quatre, voire cinq millions de chômeurs, avant la fin de l’année, ne pourra se faire que par une augmentation de la production, par une augmentation de la consommation, par une augmentation considérable de nos exportations.
Il faut créer des heures de travail. Réduire le coût du travail, c’est remplir, à très court terme, les caisses de l’Etat. Etonnant peut-être ? Mais concret et réaliste, chiffres à l’appui, et c’est pertinent pour notre avenir.
Ne laissons pas notre avenir se dégrader. Ne laissons pas s’évanouir notre liberté. Ne nous laissons pas nous mettre otages d’autres pays telle que la Chine.
Attention, Messieurs les gouvernants, quand on commence à avoir faim, qu’on n’arrive plus à assurer les fins de mois, on peut voir très rapidement apparaître la guerre civile. Et je crains que nous ne soyons pas à la hauteur, ni pour l’empêcher et encore moins pour l’arrêter.
Evidemment, vous allez pouvoir me dire qu’on a trouvé mille milliards pour résoudre le problème social de la COVID-19 et que l’on trouvera peut-être encore mille milliards pour empêcher la guerre civile.
Mon esprit de visionnaire me dit que cela ne se passera pas comme cela. La parole ne suffira pas, les actes seront nécessaires.