Du matin au soir, nous avions, sur le petit écran, des nouvelles de l’Ukraine, de la Crimée, de la Russie.
Aujourd’hui, on a des nouvelles d’Israël, de la Palestine et du Hamas comme si la guerre en Ukraine était terminée… et demain, ce sera quoi ? On reviendra peut-être un peu plus à la France où l’on parlera du COVID et des punaises…
Ne serait-il pas plus judicieux de consacrer quelques moments du petit écran pour nous rappeler ce qui se passe en Ukraine ? Ce qui se passe pour le COVID ? Et ce qui se passe pour les punaises ? Car tout cela est encore d’actualité et plus que jamais.
N’y a-t-il pas, entre ces deux guerres, la même main néfaste de la Russie ? Il y aura probablement un intermédiaire : ce sera l’Iran qui, dès aujourd’hui, fournit roquettes et missiles au Hamas, et pourquoi pas la France au travers des marchands d’armes.
La France est le troisième pays au monde pour la fabrication des armes : quel panier de crabes ! Et rien n’arrête le monde de l’argent. Les plus pauvres cherchent à s’allier à des puissances financières afin de rééquilibrer leur position.
Dans le monde politique, on trouve beaucoup de paniers de crabes. Et par l’intermédiaire de l’écran télévisé, on voudrait aussi nous faire avaler des couleuvres. Essayons de voir tout ceci avec un certain désintérêt.
La France se fait piéger tous les jours, que ce soit en Afrique, que ce soit au Moyen-Orient. Le Général de Gaulle avait pris parti pour le monde arabe ; les politiciens d’aujourd’hui prennent parti pour Israël sans avoir chercher les raisons et les causes.
Si Israël a le droit de vivre et d’être reconnue comme un état, la Palestine a aussi le droit d’exister. La guerre ne résoudra rien si ce n’est d’offrir un océan de morts. Et le résultat est le même en Ukraine.
Tout le monde a droit à sa place dans le monde mais l’expansionnisme n’est pas de mise. En Russie, Poutine veut dominer le monde, au Moyen-Orient, Israël grignote petit à petit la Palestine avec de nombreuses nouvelles colonies. Il sera difficile d’être juge et parti.
Certes, il faut condamner toute attaque, toute guerre, mais pour les éviter, il faut être réaliste et accepter l’évidence.
La guerre, la pauvreté
Le Hamas n’a pas ce qu’il faut pour nourrir ses enfants. Israël a du mal à se faire une place territoriale. Mais tous deux ont droit de vivre.
Le monde arabe existe tout autant que le monde chrétien et cela fait des millénaires qu’ils se battent.
D’un côté de la frontière, c’est la pauvreté, de l’autre, on vit bien. Faudrait-il faire la guerre pour être riche ou faudra-t-il plutôt faire la guerre à la pauvreté.
Cette solution nécessite d’oublier les marchands d’armes qui font des produits quelque peu honteux. Les grands groupes industriels se cachent derrière eux.
On ne résoudra pas la pauvreté par la guerre mais on peut essayer de faire vivre les plus pauvres en leur donnant les moyens technologiques et le sanitaire nécessaires.
Ce qui vient de se produire en Israël et à Gaza est loin d’être invraisemblable. Les guerres, quelles qu’elles soient, sont prévues et ce ne sont pas les marchands d’armes qui diront le contraire…
Pourrait-on transformer la pauvreté en un moyen de vivre longtemps et en pleine forme ?