Oser dire que la liberté funéraire n’a pas apporté une baisse des prix aux familles en deuil est scandaleux. Voici pourquoi.
Les familles en deuil au centre d’un scandale
Tout d’abord, il faut savoir que lorsque les municipalités se chargeaient d’enterrer leurs concitoyens, le service n’était pas assujetti aux taxes.
C’est en 1993, lorsque l’Etat français a rédigé la loi sur la liberté funéraire et qu’il a ouvert l’activité au secteur concurrentiel que l’Etat en a profité pour confirmer la TVA à 20% sur les opérations funéraires en précisant que cette dernière n’avait pas été payée par les régies municipales jusque-là.
Or, l’Etat avait le choix : soit de supprimer la TVA pour tous, soit de l’appliquer à tout le monde. En fait, comme toujours, l’Etat n’a pas hésité une seconde, avide d’argent. Il a, une fois de plus, accablé financièrement les familles en deuil.
Aujourd’hui, la plupart des régies municipales se sont transformées en Sociétés d’Economie Mixte (les SEM) et sont donc des sociétés comme les autres entreprises funéraires.
Décidément, l’Etat continue à faire payer l’octroi aux familles en deuil et en position de faiblesse. Comme toujours, l’Etat est incapable de fabriquer de l’argent avec les vivants. Il leur prend leur argent, il leur prend leurs économies, il leur prend leur retraite.
“Monsieur MACRON : seriez-vous l’homme de la Justice ?”
Michel Leclerc : “Cette TVA est illégale et vous le savez Monsieur Macron. Voilà un geste fiscal qui toucherait tous les Français : supprimer la TVA sur l’activité des pompes funèbres.”
Faut-il être riche pour ne pas payer ses funérailles ? Peut-être, en tous cas c‘est toujours le privilège actuel des députés, des sénateurs, de leur épouse et de leurs enfants à charge…
Décidemment, l’Etat ne veut plus protéger les vieux et encore moins les morts. Et pourtant, il ne suffit pas de rendre hommage aux morts. Ils font partis de notre conscience et de notre subconscient. Notre civilisation s’en va à la dérive des mots et des actes.
Michel Leclerc : “Ne pensez-vous pas qu’il faille au plus vite redresser la barre ?”
On dit que le prix des pompes funèbres a flambé. Certes, comme nous venons de le voir : l’Etat ne s’en est lui-même pas privé. Mais, à ces 20% de TVA, ajoutés depuis 1993 par rapport aux régies municipales, il faut aussi ajouter 25 à 30% des dérives honteuses des spéculateurs, que ce soit à partir des contrats pré obsèques ou des entreprises pour qui la mort n’est qu’un profit.
Ce n’est pas le coût des pompes funèbres qui a progressé, ce sont toutes ces dérives au niveau des amphithéâtres, des chambres mortuaires, au niveau des maisons de retraite, des cliniques, qui souhaitent se débarrasser au plus vite d’un corps, ce que la Loi interdit.
Michel Leclerc : “Et je ne cacherai pas non plus les magouilles qui existent sur les opérations funéraires et qui sont légions, et elles sont facturées aux familles. Et alors, pourquoi ne sont-elles pas sanctionnées ? Cela serait si facile.
J’ai eu l’occasion, à plusieurs reprises, de conduire ces malfaiteurs devant les tribunaux. Ils ont été sanctionnés lourdement mais pourquoi ont-ils été dispensés de peines ? Tout simplement parce qu’il s’agit de notables.”
Il faut agir vite
Tout ceci conduit à des prix excessifs dans les pompes funèbres car tout ce qui est payé indirectement, sans droit ni titre, est évidemment facturé à la famille. Et c’est là que l’on voit les prix augmenter de 30 à 50% de façon parfaitement illégale. Et l’on voudrait que ce soit la liberté qui en soit la cause ? Un peu facile, non ?
Michel Leclerc : “Que chacun fasse son travail. J’ai fait le mien. L’Etat doit faire le sien. De toute manière, nous allons le prouver via des enseignes qui suivront nos principes et qui bientôt couvrira la France malgré tous les barrages qui auront été dressés devant nous. C’est notre façon à nous d’accompagner les familles en deuil. On ne se battre pour la défense des valeurs de Michel LECLERC.”