La dispersion des cendres funéraires d’un proche n’est pas un acte anodin. En dehors de la voie publique, légalement rien n’empêche sur le principe de disperser les cendres dans un jardin, la nature, en mer comme en montagne.
Disperser des cendres funéraires n’est pas un acte anodin
Cet acte est parfois voulu par le défunt lui-même et par conséquent doit être respecté. Parfois, c’est un acte de désespoir de la part de la famille, face à un destin tragique. Nombreuses sont les familles qui, quelques temps après la disparition, viennent voir les agences funéraires en posant la question : “et maintenant que fait-on ?”
Il est préférable d’évoquer la question avant avec l’agence de pompes funèbres. Elle pourra vous aider dans cette réflexion.
Pas si simple en effet d’arracher les racines ; les Français sont conservateurs et, en fait, très attachés à leur passé. Les funérailles sont un moment de partage.
Une dispersion, bien que légale peut être une tâche dans l’arbre généalogique d’une famille. Comment se recueillir ensuite ?
Ce qu’il faut retenir sur la dispersion des cendres
Michel Leclerc : “Il n’est pas de mon intention de culpabiliser qui que ce soit, mais j’aurais souhaité qu’entre le moment de la crémation et le moment de la dispersion, il puisse y avoir un temps de réflexion au sein de la famille suffisamment long de deux à trois mois minimum pour accomplir cet acte. J’ai peut-être tort, mais je suis convaincu que personne ne disparaît totalement.
Pardonnez-moi si je pense raisonner ainsi, mais chacun a sa vision de l’éternité. Et je rappellerai seulement que le degré de civilisation d’une société est fondé sur la manière dont elle respecte ses vieux et honore ses morts.
Rien ne meurt, tout se transforme. Rien ne se crée, rien ne meurt : ainsi est constitué l’univers.
Chacun a son étoile.”