Qu’il s’agisse de la crémation ou encore de l’inhumation, la question est fréquemment posée de savoir qui peut faire la demande de l’un ou de l’autre.
Un choix irréversible
C’est une question importante de savoir si l’on souhaite se faire incinérer car la crémation, contrairement à l’inhumation, n’a pas toujours la même implication psychologique en terme de représentation du corps et dont de recueillement pour la famille du défunt. C’est un choix important irréversible.
Sur le principe, la crémation que nous avons décrite, est une technique funéraire qui vise à réduire en cendres le corps d’un être humain. Pour une inhumation, il s’agit d’ensevelir le corps en le mettant en terre ou dans un caveau funéraire.
Entre crémation et inhumation, le choix doit être certain
- La personne décédée peut avoir laissé sa décision : cette décision doit être respectée à la lettre.
- Si aucun souhait n’a été formulé : dans ce cas, la décision appartient à la personne la plus proche, épouse, mari, enfant, ou encore toute personne qui prend en charge les opérations funéraires c’est-à-dire « qui pourvoie aux obsèques » et, dans le cas extrême, c’est le Juge en référé.
- Si la famille veut prendre le temps de la réflexion, ou le temps de rassembler tous les consentements, une solution alternative existe. Il faut alors placer le cercueil du défunt dans un caveau provisoire et le transférer ensuite quand tout aura été régularisé.
Si la mise en terre a été choisie
- Lorsqu’il a été décidé de placer le corps dans un caveau existant, il faut alors l’accord du propriétaire. Et s’il y a nécessité de faire une exhumation – y compris d’une urne – pour gagner de la place par exemple, il faut l’accord de toutes les familles qui ont un membre de leur famille dans le caveau. Le recueil du consentement est ne opération très compliquée en raison de l’éparpillement des familles.
- Il est parfois plus simple de construire un nouveau caveau pour réaliser cette inhumation. Toutefois, il faut savoir qu’un nouveau cadeau nécessite un nouvel emplacement et donc l’achat d’une concession. Il y aura donc le coût de l’achat de la concession et celui du caveau qui viennent d’ajouter au montant des obsèques. Dans certaines villes, ceci est très onéreux. En un mot, rien ne peut se faire dans un cimetière sans un accord écrit des familles. A défaut, il faut faire le choix de l’inhumation en pleine terre. Ce type d’inhumation ne nécessite aucune réalisation lourde en sous-sol.
Michel Leclerc : « Le meilleur conseil que je puis donner aux familles c’est de se rendre auprès de l’opérateur funéraire et d’étudier ensemble les meilleures conditions possibles car la législation funéraire est complexe. Le dernier choix doit toujours revenir en dernier lieu à la personne qui prend en charge les opérations. »