Ainsi vont la technocratie et la spéculation qui sont à l’antipode de la démocratie. Les démons ont la vie dure.
Les démons qui veulent asservir les peuples sont toujours là
Ces sociétés démoniaques ont créé de véritable châteaux-forts pour se protéger. Comme s’étonner qu’il faille se mettre hors-la-loi, y compris le peuple qui se soulève, pour tenter d’accéder aux châteaux-forts ?
Ce qui est le plus révoltant, ce sont ces forces de l’ordre que le peuple paye pour lui faire barrage ! Bien sûr, elles sont aux ordres du pouvoir mais qu’en est le résultat ? des morts, des blessés à vie, qui seront les « gueules-cassées » de l’époque. Et, comme toujours, pour aucun résultat immédiat.
Parviendra-t-on à déloger ces roitelets qui voudraient bien conserver leurs privilèges ? A chaque fois, c’est la même chose : c’est l’argent, c’est la technocratie qui règne.
Ce peuple d’émigrés, martyrisés, se réveille et ce ne sera pas dans le calme ni l’asservissement. Le peuple des Gilets Jaunes n’est pas à la veille de disparaître. Ils seront là tant qu’ils n’auront pas obtenu satisfaction. Et si l’Etat décide de les briser, alors c’est le peuple en totalité qui sera avec eux.
Les Gilets Jaunes ne veulent pas de promesses de bouts de chandelle, ils veulent tout simplement vivre décemment non pas nécessairement par une augmentation des salaires mais surtout par une baisse des coûts.
Les monopoles contre les intérêts du peuple doivent cesser
L’Etat ne veut rien entendre, et pour cause : il est à la tête des monopoles en commençant par le premier, celui de l’énergie. A qui profitent donc tous ces monopoles et tous ces privilèges ? Que de discours, que de promesses qui n’aboutiront jamais.
L’Etat doit être un stratège, un visionnaire et non la caverne d’Alibaba. On prend dans une main, on divise par deux, et on le redonne au peuple. Comment est-il possible que des gens qui prêchent la gestion soient arrivés à une dette qui va nous étouffer ? même le plus mauvais des pères de famille ne le comprend pas et ne ferait jamais cela.
Dans quelques mois, quelques années, ces technocrates, ces dirigeants politiques, ces spéculateurs, ne seront plus là, mais la dette, elle, sera toujours là.
Monsieur MACRON avait donné l’espérance d’un changement mais je crains que ce ne soit pire qu’un changement. Oui, les démons ne sont jamais bien loin. Ils reviennent toujours au galop.
Michel Leclerc