Aura-t-on le courage de dire que ceux qui meurent par l’alcool, par le tabac, par la vitesse, rapportent à l’Etat près de 100 milliards l’année.
Ces produits fortement taxés ne le sont pas assez pour dissuader et pourtant les ravages sont terribles : 100 000 morts pour rien, des forces vives qui disparaissent mais pas seulement !
L’Etat achète-t-il ces morts ? Ils font aussi partie de notre productivité. Qu’attend-on pour y mettre fin ?
Il semble que doubler les taxes sur ces produits soit efficace. Voilà, en tout cas une ressource de plus pour l’Etat. Pourquoi avoir peur de ces fléaux. Régler la cause des 100 000 morts, chaque année, relève d’une décision politique.
Oh ! On ne résoudra pas tous les problèmes. C’est comme pour les chômeurs, il y en qui resteront toujours chômeurs par nature et, dans les deux cas, on a la solution pour éviter 80 % de ces drames.
Mais, comme pour réduire le chômage, il faudra les commandes et pour réduire les coûts et pour exporter massivement, il faut réduire toutes les charges patronales.
Pour l’alcool, pour le tabac, doublons les taxes si nécessaire. C’est un devoir, Monsieur le Président. Ce devoir rapportera près de 100 milliards l’année. Il coûtera aussi moins cher à l’Etat car toutes ces misères finissent à l’hôpital et l’hôpital, c’est gratuit. C’est-à-dire : c’est l’Etat qui paiera la facture.