C’était il y a 20 ans, dans le cadre de mon combat contre le monopole des pompes funèbres, où je rencontrais des difficultés à Arcachon. J’y étais venu chercher une bourriche d’huîtres, malheureusement je n’ai trouvé sur place qu’un panier de crabes.
Pour lutter contre la spéculation funéraire sur Arcachon
Invraisemblable mais plus que vrai ; c’était à Arcachon, le pays des huîtres où nous venions d’ouvrir une agence de pompes funèbres, et, comme toujours dans ces cas-là, je venais aider le patron de l’agence pour son premier convoi funéraire, un indépendant, comme tous les autres concessionnaires d’enseigne de chez nous.
Ce fut le parcours du combattant, la Mairie refusant les documents sous-prétexte qu’elle avait un contrat de monopole avec une entreprise bien connue, toujours la même, les Pompes Funèbres Générales, PFG.
Après une discussion avec Monsieur le Maire, rien n’était possible.
Michel Leclerc : “J’appelais alors Monsieur le Préfet qui, après avoir contacté le Ministère de l’Intérieur, donna l’ordre de nous remettre les documents nécessaires. J’étais très surpris de l’attitude du Maire qui était pourtant un libéral convaincu, proche de Monsieur CHABAN-DELMAS. C’était ainsi la puissance du monopole : apparemment impossible. Mais ce n’était pas ma devise.
Une fois les documents obtenus, je pensais simplement aller chercher une bourriche d’huîtres mais quelle fut ma surprise. J’étais loin de penser que les choses n’allaient pas se passer comme prévu.
Après la traditionnelle cérémonie religieuse, nous arrivions au cimetière. A l’entrée, oh ! surprise ! Un cordon d’élus municipaux bardés de leur écharpe tricolore barraient l’entrée du cimetière, le Maire en tête ; ils refusaient absolument de laisser entrer notre convoi.
D’odieuses discussions commencèrent alors et, pour la famille, ce fut un véritable calvaire.
Un vrai panier de crabes
On nous autorisa de rentrer par une porte dérobée à condition que le cercueil soit porté par la famille. Quelle honte ! C’était cela le symbole de la liberté, de l’égalité, de la fraternité ?
Tout ceci dura plusieurs heures où la famille accablée regardait ce qui se tramait.
Monsieur le Maire ne trouva rien de mieux que de m’envoyer devant un Tribunal Correctionnel. Je commençais à en avoir l’habitude : il n’avait pas apprécié ma remarque sur le panier de crabes ! Je fus défendu par Maître P. Lombard, bien connu de tous et à présent décédé.
Tout ceci pour vous dire et vous expliquer la raison des 1 650 procès auxquels j’ai dû faire face dans toute la France.
C’est pourquoi, aujourd’hui, mon fils et moi-même continuons à nous battre pour que le monopole ne revienne pas.
Et pourtant, le voilà qui pointe du nez, cette fois en utilisant la puissance financière venant de je ne sais où ou plutôt si : de gens qui veulent s’accaparer d’un marché à des fins financières où l’intérêt des familles n’est pas protégé.
Aujourd’hui, il va falloir tout recommencer avec des indépendants mais avec les familles surtout.
Il va falloir nous aider, une fois encore, à rétablir la liberté mais aussi à faire en sorte que les familles ne deviennent pas l’otage et le coffre-fort de ces financiers pour qui les familles n’ont aucun intérêt si ce n’est celui de pouvoir faire de l’argent.
Sans vous, familles de France, nous ne pouvons rien !
Un monopole ça se casse, et la liberté cela se protège. Aidez-nous en choisissant l’entreprise qui est la seule à vous défendre : SUBLIMATORIUM FLORIAN LECLERC.