Rappelez-vous, en août 2003, suite à une canicule importante, mais surtout en raison des pressions atmosphériques dépassant les 1030 millibars, nous avons eu un surcroît de décès d’environ 15.000 morts. Des études parlent même de 70.000 décès supplémentaires en Europe dont plus de 20.000 avant le mois d’août.
Apprenons-nous réellement de la canicule ?
Michel Leclerc : “A l’époque, j’avais alerté le Ministère de l’Intérieur et le Préfet de Paris pour prendre toutes les dispositions nécessaires face à la canicule afin que l’on puisse enterrer dignement les personnes décédées.”
Mais a-t-on, aujourd’hui, mis en place les mesures nécessaires pour éviter une nouvelle catastrophe sur 2018 ? et a-t-on prévu, au cas où cela se produirait, le moyen d’alerter les familles et la mise à disposition des administrations, mairies et préfectures, pour faciliter l’entrée dans les cimetières et afin de pouvoir faire les démarches obligatoires ?
A ce jour, les pressions atmosphériques sont très faibles : il n’y a pas de trop grands risques. Mais attention au mois d’août.
- retrouvez les pressions actuelles
- retrouvez les pressions à venir
Toujours rester vigilent sur les intenses variations climatiques
Il est vrai que les situations ont changé depuis 2003. Il y a davantage de chambres funéraires, il y a davantage de chambres mortuaires. Les moyens de communications sont aussi plus importants. J’espère qu’il n’y aura pas nécessité d’utiliser les chambres réfrigérées de Rungis, comme à cette époque.
Il y a aussi davantage d’EHPAD.
Michel Leclerc : “Toutefois, je resterai vigilent pour alerter à nouveau si les pressions atmosphériques montaient d’une manière importante et je préviendrai par tous les moyens possibles en ma possession.”
