Michel Barnier sortira déjà vainqueur de la primaire du LR avec 60% des voix, dès le premier tour. Mais, une fois ses enfants réunis, à qui prendra-t-il des voix ?
- tout d’abord à Monsieur Emmanuel Macron à raison de 10% de la totalité de ses voix
- à Monsieur Zemmour, 8%
- à Madame le Pen, 5%
- à Monsieur Bertrand, qui ne sera plus candidat, 14%
- à Madame Pécresse, qui ne sera pas candidate non plus, 11%
- à Monsieur Montebourg, aux écologistes, aux communistes, aux socialistes, 4%
- et il est déjà doté de 7% de la totalité des voix
ce qui fait 59 % au total.
Michel Barnier sera élu au premier tout de l‘élection présidentielle. J’espère que les Français qui viennent de passer une rude épreuve avec 118 000 morts et une nouvelle vague qui se rapproche, conviendront que les solutions proposées n’étaient pas suffisantes. Ce n’est pas en les traitant de fainéants que Monsieur Macron réussira à les convaincre de voter pour lui.
Toutefois, il faudra que Michel Barnier commence à s’attaquer violemment à ce qui détruit aujourd’hui la France, c’est-à-dire la peur.
Il lui faudra prendre les vraies mesures pour en finir avec le virus et les cancers s’il veut avoir une France en pleine forme pour résoudre les problèmes économiques, voire la crise financière, qui attend notre pays.
Le problème n’est pas de résoudre des détails. Ils se résoudront d’eux-mêmes à partir du moment où l’essentiel aura été fait et que la confiance sera rétablie.
Oh ! Michel Barnier n’est pas un dieu. Mais il est probablement le seul qui puisse nous sortir de l’ornière dans laquelle on s’est mise. Il est probablement le seul capable de résoudre le problème de l’immigration avec des chefs d’État africains qu’il connaît bien. Il est probablement le seul à pouvoir résoudre le problème du réchauffement climatique qui ne peut se résoudre qu’en convainquant les pays africains de remettre en cultures une partie des déserts et en leur donnant les moyens de le faire.
C’est toujours la faute du peuple
Quand quelque chose ne va pas dans sa famille, dans son entreprise ou dans son pays, c’est toujours la faute des autres.
Alors, pour l’État, c’est la faute des travailleurs et du peuple.
Mais pour l’État, n’est-ce pas plutôt les politiques qu’il aurait fallu mettre au travail ? Au lieu de cela, on a rencontré le néant. Dire aux Français qu’ils ne travaillent pas suffisamment, ce n’est peut-être pas le meilleur moyen de les faire travailler. Pour pouvoir travailler, il faut être en pleine forme et sans peur du lendemain.
Je sais que la population ne s’inquiète guère de la dette qui a flambé mais il faudra bien, un jour, qu’on se réveille. Mais qui a fait la dette ? On va me dire que c’était pour que le peuple puisse bien vivre pendant la pandémie ? Merveilleux prétexte, n’est-ce pas… La solution était peut-être d’éviter la COVID-19 ; en tout cas, c’était la plus raisonnable.
On ne peut pas dire que la solution adoptée soit glorieuse car le virus est toujours présent et il nous attend au coin de la rue. Ne pas prendre ses responsabilités, c’est reconnaître son échec. Cet échec n’est pas nécessairement celui du Président de la république mais il constitue la responsabilité la plus lourde qui puisse exister pour les scientifiques qui ont conseillé le Président. Elle est d’autant plus lourde que ces scientifiques savaient très bien que ce n’était pas la solution mais que c’était celle qui allait leur rapporter le plus.
Ceci a conduit la France à une dette qui sera de 3 000 milliards, prévue dans le budget de l’année prochaine.
3 000 milliards, c’est 100 000€ par ménage. Et vous allez demander aux travailleurs de travailler plus, pour gaspiller l’argent qu’ils auront durement gagné et qui se retrouvent aujourd’hui avec une dette colossale pour chacun d’entre eux !
C’est un constat douloureux mais ne perdons pas l’espoir que l’on revienne aux réalités, que l’on revienne aux possibilités qui nous sont offertes au lieu de les rejeter d’un revers de main.
Cette élection à la présidence de la République sera ce que sera la France demain. Et quand, dans une entreprise plus rien ne va, alors, il faut changer de patron.
Il n’en reste pas moins que je laisserai au crédit de notre Président de ne pas avoir eu la chance ni la baraqua…. Mais la chance, c’est comme le reste, il faut aller la chercher et la cultiver. Elle ne vient jamais toute seule.
Oui, je vais me faire des ennemis, et alors ? Si c’est dans l’intérêt général, pourquoi pas ? Tous ceux qui prétendent à la fonction suprême sont-ils capables de résoudre les problèmes ? Monsieur Macron n’y est pas parvenu et parmi tous les autres qui se présentent, il n’y en a qu’un qui, avec toute son équipe, pourrait résoudre l’avenir de la France, et ce sera Michel Barnier qui a toujours pris ses responsabilités.