Dans les cent dernières années, deux milliards d’êtres humains sont morts d’une hécatombe due à un oubli. Et ils sont morts à un âge moyen de 40 ans.
Durant longtemps, on a dit : « il est mort sans
savoir », parce qu’on ne savait pas.
Dans cette hécatombe de deux milliards, il y a eu 700
millions d’enfants, certains de quelques mois, voire de quelques jours.
Un oubli peut être excusable mais, tout de même, c’est un
drôle d’oubli.
Ne pas avoir réfléchi et pensé aux variations des pressions
atmosphériques, seules causes des cancers, est tout de même inexcusable.
Tous nos chercheurs auraient dû se rappeler que la nature a
horreur du changement. Cette variation qui est la seule cause, est éclatante.
Certes, elle est invisible mais elle est mesurable et ce, depuis longtemps.
Cet oubli est difficilement pardonnable car la science
connaît parfaitement le fonctionnement de notre système circulatoire. Ils
auraient dû savoir que par pression ou par implosion, les micro vaisseaux de
notre corps se ferment et nos cellules ne sont plus alimentées, ni en
nourriture, ni en oxygène.
Nos chercheurs auraient dû aussi se poser la question des
problèmes cardiaques. Bien sûr, on a trouvé mille raisons à nos crises
cardiaques, nos AVC, mais pas une seule fois il a été question d’une cause.
On ne reviendra pas sur le passé mais, va-t-on accepter cette
cause ? La médecine, c’est un peu
comme la justice : pour revenir sur une erreur ou un oubli, il faut des
années. Mais, de grâce, aujourd’hui il s’agit de 720 êtres humains qui meurent,
chaque jour, en France à cause de cela et 26 millions chaque année dans le
monde.
Le coût de cet oubli est immense par la perte d’énergie, par
le coût des recherches, par un manque de bon sens.
Je peux comprendre que l’invisible soit difficile à
maîtriser, mais dans le cas présent, c’est un jeu d’enfant, avec un simple
aspirateur. Et, comme toujours, l’invisible est un peu mystique. Dans le cas
présent, espérons que les 100 ans à venir ne feront pas à nouveau 2 milliards
de morts.
Pendant les cent dernières années, toutes les guerres, toutes
les épidémies du monde n’ont pas tué le dixième de cet oubli.
Alors, cette hécatombe, nous allons l’endiguer en se
protégeant des variations de pressions atmosphériques. Ces cyclones et ces
anticyclones régissent le monde de façon naturelle ; ils font la pluie et
le beau temps. Il n’est pas question pour moi de les combattre mais il est
simplement question de s’en protéger comme on se protège du soleil.
En fait, la Sécurité Sociale, c’est bien, mais le social doit
être revu de fond en comble avec humilité pour rendre à la vie ses droits.
Aujourd’hui, on déplace le problème mais on n’éradique pas la cause.